Quel avenir pour la philatélie ?

  • Imprimer

A l'occasion de la fête du timbre qui s'est déroulée les 10 et 11 mars 2018, plusieurs articles consacrés à l'avenir du timbre-poste et de la philatélie sont parus dans la presse.

Dans l'article qu'il consacre à un collectionneur-expert, Paris-Normandie souligne que " Les générations de collectionneurs de timbres ne se renouvellent pas ". Cela entraîne " une offre supérieure à la demande et des cours en baisse ". En France, seul le marché des timbres émis avant 1940.

Dans un reportage consacré aux collectionneurs rochefortais, Sud-Ouest précise que la philatélie est considérée comme " un loisir de vieux " ! Un philatéliste précise : « On n’attire plus les jeunes. Un jour, la philatélie mourra. Il suffit de nous voir, nous avons tous plus de 60 ans ».

Au-delà de ces constats pessimistes, deux autres articles méritent attention.

Le Figaro, dans un article qu'il consacre aux nouveaux usages et mutations du timbre-poste, rapporte les propos de Claude Desarménien qui, constatant la baisse de la correspondance papier précise : «Toutefois, je pense que le timbre a encore de l'avenir » et qui ajoute « Je pense que le timbre a évolué, aujourd'hui les timbres sont modernes ».  « La fédé compte 30.000 adhérents répartis sur environs 600 associations à travers la France », indique Claude Désarménien. « Le problème c'est qu'on perd de 1 à 2% d'adhérents par an » précise-t-il au Figaro.

Terminons néanmoins sur une note optimiste. Elle nous est apportée par l'article de Ouest-France qui a interviewé Guillaume, un jeune collectionneur alençonnais de 25 ans :  «  On a des petits timbres, qui n’ont pas trop de valeur, à donner aux enfants pour les initier, explique-t-il. Comme ceux qu’on me donnait quand j’étais petit ».

Rappelons que le CPCA organise chaque année, à l'espace Nelson Mandela durant les vacances scolaires de la Toussaint, des journées portes ouvertes destinées aux jeunes.

Pour en savoir plus :